Les rencontres

Trois générations et trois façons d'envisager l'action

Explorer les possibles, rencontrer ceux qui sont passés à l’action, les écouter et apprendre d’eux.

Nous avons rencontré Jean-Paul, Sarah et Diane. Tous les trois sont habités par une vision différente et complémentaires de l’engagement dans la protection du Vivant : trois façons d’être en action distinctes, trois sensibilités singulières, trois temporalités.

Jean-Paul Crampe

Jean-Paul est né et a grandi dans les Pyrénées. Il a travaillé, au sein du Parc national des Pyrénées, sur la réintroduction des bouquetins ibériques dans les Pyrénées françaises. Le dernier bouquetin ayant été abattu par l’homme en 1910. Il a passé plus de trente ans à “réparer” les conséquences de la disparition de cet animal. Il nous questionne sur nos choix de vie, sur l’influence du contexte socioculturel sur notre comportement et notre vision du monde. Il nous interroge aussi sur notre façon d’habiter le monde.

Sarah Langner

Sarah est revenue dans sa vallée après quelques années au loin. Elle agit en prévention pour éviter qu’une espèce locale de brebis ne vienne à disparaître. Pour cela, elle a créé un Groupe d’Intérêt Économique avec des éleveurs pour chercher des solutions innovantes, conjuguer expertises de longue date, ingéniosité et diversité des acteurs. Valoriser la laine de ces brebis est une des réponses, parmi une combinaison de solutions pensées en collectif, pour protéger ces brebis.

Diane Sorel

Diane a décidé de quitter Paris pour les Pyrénées-Orientales. Conservatrice adjointe de la Forêt de la Massane, elle nous invite à considérer la pression que l’être humain impose au Vivant et à se laisser inspirer par la puissance de cette forêt. Cette dernière protégée et en libre évolution, forme un bibliothèque de solutions pour s’adapter aux perturbations d’aujourd’hui et de demain. Observer, apprendre du fonctionnement de la Forêt et se mettre à son rythme deviennent des leçons essentielles pour appréhender le monde. ​

Nous les avons retrouvé chez eux, dans leurs montagnes. Puis, sous la tente, le temps d’un bivouac, nous les avons invités à partager un moment hors du temps : sortir d’un quotidien dense, s’ouvrir à des discussions insoupçonnées, laisser place à l’échange et à la transmission.